jeudi 31 mars 2016

Mardi 29 mars, nous avons fait une sortie à Camps-la-Source.
Nous avons fait une longue marche et nous avons vu des vestiges de différentes époques.

Le car nous a laissé au bord de la nationale 7, en face de Saint Baillon. 
Nous avons suivi la piste et nous sommes arrivés dans une plaine plantée  de vignes. En plein milieu du champ, il y a comme une île avec des arbres et des broussailles. 




Pendant l'Antiquité, il y avait là une ferme romaine avec un four de tuilier. Les archéologues qui ont fait des fouilles se sont aperçu qu'il y a plein de morceaux de tuiles romaines, trop nombreuses pour un seul toit et en plus, il y en a plein avec des défauts. 



Dans les buissons, ils ont retrouvé les vestiges du four mais maintenant on ne voit que des tas de pierres. 





Un peu plus loin, près d'un puits très profond, il y a un gros bloc de pierre, c'était le contre poids du pressoir de la ferme romaine. Il a ensuite  été transformé en abreuvoir.











Nous avons fait les archéologues et nous avons cherché des morceaux de tuiles.













Les morceaux de tuiles que nous avons trouvés, appartenaient à des tuiles romaines appelées tegulae (au singulier tegula). En général, elles étaient faites d'argile cuite au four et servaient à couvrir les toits. Elles mesuraient environ 45 cm de long par 35 cm de large, elle avaient la forme d'un rectangle, légèrement trapézoïdal, elles avaient une épaisseur de 3 à 4 cm, parfois jusqu'à 5 cm et elles pesaient environ 7 kg.







Comme la prof habite juste à côté, nous avons pris sa petite chienne Tania pour continuer la randonnée avec nous. Elle est gentille et elle aime jouer. C'est un teckel à poils durs, elle chasse le sanglier, à un moment, elle s'est sauvée et on l'entendait aboyer en courant derrière le sanglier.

Nous avons continué et dans la colline, nous avons vu les restes d'un four à chaux et les ruines  de la cabane du monsieur qui s'en servait.


Plus loin nous avons vu les ruines d'une d'une ancienne bergerie. Les hommes du passé, ont construit des murs en pierre entre des gros rochers, pour faire un enclos pour leurs moutons.




Et plus haut,  encore une autre bergerie, plus grande, le Jas de la Péade.


Nous avons même trouvé une morille, c'est un champignon qui est très bon et qui pousse au printemps.



Nous avons avons aussi ramassé des asperges et des poireaux sauvages. Dans la nature, il y a plein de choses qui se mangent. C'est naturel et en plus c'est gratuit !


Après, nous avons pique-niqué près d'une source. A côté, il y a un grand bassin mais il est vide parce qu'il y a longtemps qu'il n'a pas plu.





Ensuite nous sommes montés jusqu'à la chapelle de Saint-Quinis. C'est très haut et fatigant, on croyait qu'on y arriverait jamais ! 

Mais la forêt est très belle.






Enfin, nous sommes arrivés à la chapelle. 





Sur les murs, il y a des tableaux offerts par les croyants qui ont fait des voeux. On appelle ces tableaux des ex-voto.



Nous avons fait le tour du bâtiment. Il a été construit sur les ruines, d'une chapelle très anciennes. La prof nous a expliqué qu'il y avait là un habitat très, très ancien, qui date certainement du V ou VI ème siècle, c'était une époque très dangereuse, il y avait des invasions et les gens s'installaient en haut des collines pour se protéger.  

Un peu plus loin sur la crête, elle nous a dit qu'il y a même des vestiges d'un oppidum gaulois.

Enfin nous avons goûté et nous sommes redescendus.



Tous ces vestiges nous montrent qu'avant, les collines étaient cultivées et habitées par plein de gens qui y travaillaient. 

mardi 8 mars 2016

L'oppidum gaulois du rocher du Gueit.

Nous avons fait une sortie sur la crête des collines qui séparent Brignoles et Camps-la-Source.



Au sommet, il y a les vestiges d'un oppidum. C'était un village fortifié construit à l'époque des gaulois.









Aujourd'hui, nous commençons à publier l'histoire que nous inventons. Nous écrivons les textes en classe, nous prenons des photos et nous les travaillons avec notre professeur d'Arts Plastiques.


VOYAGE A TRAVERS LE TEMPS


Au collège Jean Moulin, à Brignoles, il y a un groupe de copains. 

Ils sont 10 : 4 filles et 6 garçons. 






En classe, ils travaillent :

 

Dans la cour, ils jouent, ils parlent entre eux. Ils s'amusent bien.


Mais un jour, pendant le cours de math ...


  ...  une énorme explosion retentit ! Un grand BOUM qui fait trembler la classe et exploser les vitres .



Tous les élèves se précipitent vers la fenêtre. 




Un gros nuage de fumée verte arrive vers le collège. 



La prof se met à crier:

« Ecartez-vous des fenêtres ! Aidez -moi à les calfeutrer ! »

«Passez-moi les panneaux en carton et le scotch !»











Une fois les ouvertures bien calfeutrées, voilà les élèves et leur 

professeur prisonniers dans la classe.








Le temps passe et le nuage est toujours là ! Ils ne peuvent pas 

sortir ! Il n'y a presque plus d'oxygène. 

Il faut trouver une solution pour sortir !



Florian a une idée, mouiller les vêtements et se les mettre sur le 

nez.    C'est ce qu'ils font et les voilà dans le couloir. 





Mais comment quitter le collège ?

Peut-être que sous le collège, il y a des caves et des passages souterrains qui débouchent ailleurs ?

Il faut prendre l'ascenseur et descendre au sous-sol.

Ils rentrent dans l'ascenseur et appuient sur le bouton sous-sol. 
L'ascenseur commence à descendre mais s'arrête brutalement entre le rez-de-chaussée et le sous-sol.

Les portes s'ouvrent mais ... il y a un mur, impossible de sortir.



Nicolas, qui est au fond veut voir ce qui se passe, il pousse ses camarades.

Jules tombe sur le mur et ....... il  passe à travers, il disparaît !


Sandra, l'AVS, touche le mur et sa main passe aussi à travers. 



Alors, elle passe entièrement de l'autre côté. 
"Suivons-là" décide la prof. Et tous passent à travers le mur.
De l'autre côté, ils retrouvent Sandra et Jules. La prof fait l'appel pour vérifier que tout le monde est là.

"Où sommes-nous ?" demandent Alexandra et Nicolas.

Ils sont à l'entrée d'un long tunnel. Ils le suivent et débouchent dans une grande salle voûtée avec de vieux murs en pierres.
Au fond, il y a une machine bizarre. Un drôle de bonhomme est debout, devant la machine. 




C'est un savant, avec une longue blouse blanche, des cheveux en bataille, des lunettes rondes et une canne.

"Bonjour monsieur, où sommes-nous ?"

"Bonjour les enfants, vous avez pris un passage secret qui vous a amenés  dans un monde parallèle. Je sais ce qui est arrivé dans votre monde, l'explosion de l'usine et le nuage toxique.
La terre entière est en danger mais vous pouvez peut-être la sauver."

"Que devons-nous faire ?"

"Vous devez aller chercher des objets dans les grandes périodes du passé. Quand vous aurez ramené le dernier objet, un puissant tourbillon géant va se former. Il va aspirer tout le gaz toxique.

"Dans le PASSE ! Mais comment on fait ?"

"Vous voyez cette machine bizarre, elle permet de voyager dans le temps."

 "Le premier objet que vous devez aller chercher, est une ammonite. C'est un coquillage qui vivait dans l'eau bien avant que les hommes n'apparaissent sur terre. De nos jour on en trouve de nombreux fossiles."
Ah, oui ! nous en avons vu un sur une roche pendant une sortie et nous avons des fossiles d'ammonites dans la classe.
"A l'époque où vivaient les ammonites,  il y avait sur la terre, des animaux terribles : les dinosaures!"

"Cette mission est très dangereuse. Qui veut s'en charger ?"

Antonio s'avance: "J'y vais !"

"Je t'accompagne," propose Florian.

"Moi aussi," dit Jules

"D'accord," répond le savant. "Je vous explique comment 


fonctionne la machine."

" D'abord, il faut taper l'époque sur le clavier :


--- 135 millions d'années. 

Ensuite, il suffira d'appuyer sur ce gros bouton rouge mais 


avant, je vous donne ce talky-walky. Quand vous aurez 

l'ammonite, appelez-moi, je vous ferai revenir."

"Vous êtes prêts ?"


"OUI!"

Alors, le savant appuie sur le bouton.

Un gros trou bleu apparaît :


"C'est le passage pour voyager dans le temps. Allez-y et bonne chance!"







Les trois garçons s'avancent dans le tunnel et ils disparaissent.

Ils se retrouvent dans une jungle. Il fait chaud et humide. Il y a des arbres géants, des palmiers, des espèces de bananiers, des lianes, des plantes tropicales. Plein d'insectes énormes volent autour d'eux.


"Il faut vite trouver une ammonite, cherchons la mer," dit Antonio.


"Suivons le rivière," propose Florian.


Ils marchent à côté du cours d'eau. Ce n'est pas facile, le sol est boueux, il y a des plantes épineuses qui les griffent. Ils voient des tortues, et même, de loin, une espèce de crocodile, il est énorme!


D'un coup, ils entendent un grognement, sourd, horrible, effayant ! Ils s'arrêtent ... un gigantesque dinosaure surgit des plantes, il a une énorme tête verte. 





"Courons!" hurle Florian.

Ils courent le plus vite possible, le dinosaure se jette à leur poursuite, il est plus rapide, il va les rattraper!




Heureusement, ils arrivent devant une falaise, la rivière s'infiltre dans une grande faille de la roche. 




Le passage est juste assez large pour qu'ils s'y faufilent. Le dinosaure est trop gros, il ne peut pas passer, ils sont sauvés!

Ils sont dans une grotte. A l'autre bout, il y a une autre ouverture qui débouche sur une plage.






"Vite, trouvons le coquillage. Ils cherchent dans l'eau.





"Ca y est, j'en ai une. Appelez le savant," crie Antonio.


Florian appelle, le passage apparaît et ils se précipitent dedans. 


Ils se retrouvent avec leurs camarades.  "Voici l'ammonite."




"Bien joué! Vous avez réussi !"


"Maintenant, il faut partir à la recherche du 2ème objet : un biface.

C'est une pierre taillée par les hommes de la préhistoire. Ils l'utilisaient pour couper et dépecer les animaux."

"Nous l'avons appris en classe !"


"Vous allez partir à l'époque des hommes de Néandertal. Qui veut y aller ?"


"Moi," propose Nicolas.

"Je t'accompagne," dit Dorian.
"Et moi aussi," s'exclame Liam.

"Approchez-vous de la machine. Voici le talky-walky. Je tape l'époque : --- 50 000 ans. C'est parti !"


Les trois garçons se retrouvent dans une grotte.



Ils entendent un ronflement monstrueux : un ours des 

cavernes dort profondément au fond de la grotte !







Ils décident de sortir de la grotte sans faire de bruit. Mais 

Liam marche sur un bout de bois, qui se brise avec un bruit 

sec. Un ours se réveille, il les voit et furieux, se redresse 

sur ses pattes arrières. Il est gigantesque, il grogne, il a des 

dents énormes.




Les trois copains s'enfuient.

Dehors, il fait très froid. Ils courent et se 

cachent derrière un rocher. 







Au loin, ils aperçoivent de la fumée. 





« Ça doit être un campement d'hommes préhistoriques. Il 

faut y aller. »

Soudain, ils entendent des cris, ce sont des hommes de

Néandertal en train de chasser des élans. Ils ont encerclé 

le troupeau, ils sont en train de tuer un animal avec 

leurs lances.


Plus loin, un rhinocéros laineux marche dans un pré.. 


Afficher l'image d'origine


Près de la rivière Caramy, des mammouths grattent la 

neige avec leurs défenses pour chercher à manger.

Afficher l'image d'origine


Les garçons contournent les animaux et se dirigent vers la 

grotte. Ils s'approchent en se cachant et observent le 

campement. Autour d'un feu, plusieurs hommes sont assis, 

deux taillent des silex, un est en train de dépecer un 

animal, un autre est en train de coudre des peaux. Soudain 

un des hommes, lève la tête, il renifle en regardant dans 

leur direction.












« Il nous a repéré » dit Dorian. « Qu'est-ce qu'on fait ? »

« Approchons-nous, » dit Nicolas.

Quand les hommes préhistoriques les voient, ils se mettent 

à crier, ils prennent leurs lances et se précipitent vers les 

adolescents. Ils les encerclent, les touchent, les sentent. 






Ils ont l'air menaçant. 




Nicolas a une idée pour leur faire 

peur, il sort son téléphone portable et met de la musique, 

les hommes préhistoriques se reculent, ils sont étonnés, 

l'un deux s'approche et Nicolas le prend en photo puis lui 

montre la photo.





 En voyant l'image, les hommes sont terrifiés et ils se 

sauvent.



Alors, les garçons viennent près du feu et ils ramassent le 

biface qui servait à dépecer l'animal. 







Ils appellent le savant qui les ramène.


Leurs copains sont contents de les retrouver surtout quand 

ils voient le biface !



Maintenant, vous allez partir en Egypte pendant l'Antiquité.

Vous allez chercher une tablette en argile avec un texte 

écrit dans 2 écritures anciennes : l'écriture cunéiforme des

sumériens et les hiéroglyphes des égyptiens.

« Ah oui ! Comme la pierre de Rosette qui a permis à 

Champollion de déchiffrer les hiéroglyphes mais il y avait 

trois écritures ! »

« C'est cela. Cette tablette est cachée dans la pyramide de 

Khéops, dans une chambre secrète qui n'a pas encore été 

découverte.»

« Qui veut partir ? »

« Moi, moi ! » disent Alexandra et Océane.

« Moi aussi ! » ajoute Lalia.

« Je ne vous laisserai pas partir seules. Je viens aussi. »

réplique Dorian.

Ils se placent devant la machine.

Le savant tape la date : - 2500 ans.

Les voila  partis.

Ils se retrouvent en plein désert. Il fait très chaud. Il 

regardent autour d'eux. Rien que du sable et au loin trois

 pyramides.





« Allons voir de plus près, » propose Océane.

Ils se dirigent vers les pyramides, c'est dur de marcher dans

le sable, il fait chaud.







Enfin, ils arrivent au pied de la pyramide. L'ouverture est à 

plusieurs mètres de hauteur.

 Comment entrer ?

Ils font le tour et aperçoivent un passage en bas du mur. 






Ils se faufilent et arrivent dans un couloir. Il fait noir, ils 

ont peur de s'avancer dans la pyramide, peut-être qu'il y a 

des pièges ?  Sur le mur, près de l'entrée, il y a des torches. 

Ils les  prennent, il faut les allumer.

« Qui a du feu ? »

« Moi, j'ai un briquet, »dit Alexandra.


Ils peuvent maintenant s'enfoncer dans le monument.







Soudain, le sol, se met à bouger. Ils sont sur une grande

 dalle qui bascule, ils essaient de s'agripper mais ils 

finissent par glisser. 







Ils tombent dans le vide en hurlant.







 Ils atterrissent sur le sable qui amortit la chute.

« Personne n'est blessé ? »

« Non, ça va .»

Les torches se sont éteintes, ils ne voient rien.

Alexandra sort son briquet et allume une torche.

Tout autour d'eux des tas d'objets précieux, reflètent la

lumière.

Ca fait mal aux yeux, tellement ça brille. Ils sont

émerveillés.








« Cherchons la tablette ! »

Ils fouillent de partout. Lalia aperçoit une niche dans un des

murs.

« Elle est là, je l'ai !!! »






« Super, appelons vite le savant. »

Ils appellent et le trou apparaît, ils se précipitent dedans et

 reviennent à notre époque.

« Voilà, la tablette .»

« Très, bien," répond le savant. 




« Il faut se dépêcher, le temps presse. Votre prochaine

 mission va vous amener à  l'époque des gaulois.  

L'objet que vous devez aller  chercher, est une fibule, une 

sorte d'épingle à nourrice qui servait à attacher leur cape.

 Sur les collines entre  Brignoles et Camps-la-source, il y 

avait un oppidum, un  village gaulois.

"Oui, nous sommes allés voir les ruines des murs de cet

 oppidum. Qu'est-ce que ça montait ! "


Vous devez aller chercher une fibule en bronze qui a

appartenu à Vercingétorix. Il l'avait offerte au chef du 

village."

"Qui y va ?"

"J'y vais," dit Liam.

"Je viens avec toi," s'exclame Nicolas.

"Je vous accompagne," ajoute Océane.


"Très bien ! "

"Je tape l'année, 50 avant Jésus Christ. Vous êtes prêts ? "

"Ouiiiiiiii !"

"C'est parti !"

Les trois amis se retrouvent dans une forêt, il y a de grands 

arbres, surtout des chênes.  
















Ils voient deux chemins de terre.



Nicolas dit: "Suivons celui-là."

Mais Liam s'exclame : "Ce n'est pas une bonne idée, il vaut

mieux prendre celui qui monte !"

Ils suivent le chemin qui grimpe entre les arbres, en

 approchant du sommet, il y a de plus en plus de roches, 

le chemin serpente entre les rochers. 

Enfin, ils arrivent au sommet, il y a une vue magnifique.



Ils aperçoivent le village fortifié.

"Il faut entrer !" dit Océane.




"Mais on va se faire repérer ! Comment vont réagir les 

gaulois en nous voyant ?" réplique Nicolas.

"Il faut trouver un moyen d'entrer discrètement. Faisons le

 tour des fortifications."

"Là ! Derrière ces rochers, un passage," s'exclame Nicolas.

"peut-être qu'il débouche dans le village ?"



"Allons-y !" dit Liam. "mais attention, il y a peut-être des 

gardes qui surveillent ?"

Ils entrent dans le tunnel, ils avancent lentement. Enfin, ils aperçoivent le bout du tunnel, il arrive bien dans le village. Ils s'approchent doucement et se cachent derrière des rochers, près de la sortie pour observer ce qui se passe.



"Attention, là un garde !"  chuchote Liam. "Comment faire ?"


Océane a une idée, elle ramasse un caillou et le jette le plus loin possible.

Le garde se précipite vers le bruit. Les adolescents en 


profitent pour passer.



 Ils se cachent derrière des barriques.




"Il faut trouver la fibule. Elle doit être dans la cabane du chef," dit Océane.

"Mais, il y en a plein, laquelle est celle du chef ?" répond 

Liam.

"ça doit être la plus grande," réplique Océane.

"La plus belle c'est celle-là," dit Nicolas. "Il faut y entrer.

Ils se dirigent vers l'entrée de la cabane.




"Là, sur la paille, la fibule !"

Liam la ramasse.



"Appuie sur le bouton du talky-walky." crie Nicolas

 "ça y est !" répond Océane.

Ils se précipitent dans le passage et les voilà de retour à notre époque.

"Bravo ! Vous avez réussi !"

"Il ne vous reste plus que deux objets à récupérer. Le 

prochain, vous allez partir le chercher dans la Grèce

antique. 

Il s'agit de la maquette que Dédale a faite avant de fabriquer le labyrinthe. 

C'est le Minotaure qui l'a récupérée et qui la garde pour

 essayer de trouver la sortie du labyrinthe. C'est une mission

 très dangereuse. Il faudra voler la maquette au Minotaure. 

Qui veut s'en charger ?" 

"J'y vais," dit Antonio. Qui m'accompagne ?"

"Moi,"  s'exclame Alexandra.

"Et moi aussi," réplique Florian.

"Préparez-vous, je tape l'année.   "


Le passage apparaît et les trois copains y entrent. Ils

 disparaissent.

Ils se retrouvent au bord de la mer et regardent autour

 d'eux.  Là-bas, au loin, des bâtiments. 

"Allons-y !" s'exclame Alexandra.

Ils vont dans la direction des bâtisses. 

"Regardez la belle statue !" dit Amandine.

  


"Cherchons le labyrinthe," réplique Antonio.

"Allons voir cette bâtisse bizarre," dit Florian. "C'est peut-

être ça !"

C'est un grand bâtiment en pierres, avec des murs épais,

sans fenêtres. Ils se dirigent dans sa direction.

Ils arrivent devant une entrée monumentale. Au-dessus, il  

y a une inscription avec des lettres bizarres et une gravure

du minotaure.



"C'est bien ici," dit Antonio. Il faut entrer."

"Et si on ne retrouve plus la sortie ?, demande Alexandra. 

"Faisons comme Thésée, prenons un fil d'Ariane," propose 

Florian.

"Mais on en a pas," dit Amandine.

"Et si on prenait la laine de la veste d'Amandine ?"

  réplique Alexandra.

Ils coupent un brin de laine et commencent à détricoter la

veste.



Ils entrent dans le labyrinthe en déroulant la laine. Mais

il fait noir, on y voit rien.


"Heureusement, j'ai pensé à emmener une lampe," dit

Antonio. 




Les trois amis continuent d'avancer dans le labyrinthe. 

Ils marchent lentement, ils ont peur de rencontrer le

Minotaure.

Soudain, ils entendent un hurlement terrifiant et un bruit

de galop.




"Il nous a repérés !" hurle Alexandra. " Il nous poursuit,

 COURONS !!!"

Ils courent à toute vitesse.

"il se rapproche," crie Amandine.

Ils se retournent et d'un coup voient apparaître le monstre.

Il est gigantesque, horrible, effrayant.




Ils regardent autour d'eux.

"Là, en bas du mur, un petit passage," crie Antonio. 

Ils se précipitent dans le passage, trop étroit pour le

Minotaure.





"Ouf, nous l'avons semé, nous sommes sauvés," dit

Alexandra.

Ils sont dans une immense salle. Sur le sol, il y a pleins

d'ossements humains.

"Nous sommes dans la chambre du Minotaure, vite,

cherchons la maquette avant qu'il arrive," dit Antonio.

"Là, derrière ce tas d'os !" dit amandine.





Ils prennent la maquette et appellent le savant. Juste au

 moment où le passage s'ouvre, le minotaure entre dans la

 pièce.





 Ils se jettent dans le tunnel et se retrouvent en

 sécurité avec leurs camarades. 



"On a eu chaud, mais nous avons la maquette !" s'exclame

Antonio.



"Félicitations," dit le savant. "Il ne vous manque plus qu'un 

seul objet à récupérer. Vous allez devoir partir le chercher 

à l'époque  des romains, dans les arènes de Fréjus. C'est le

 glaive d'un gladiateur."

<<Qui veut s'en charger ?>>

<< Moi, >> dit Nicolas.

<<Moi aussi,>>réplique Océane.

<<Nous aussi,>>  s'exclament Liam, Dorian et Florian.

<<Alors, allons-y ! Je tape l'année , 80 après J.C. >>

Le passage s' ouvre et les 5 copains y entrent.


Ils se retrouvent dans un amphithéâtre. 

Heureusement, ils sont à l'abri sous les gradins. 




Ils aperçoivent les combats.


D'un côté, un gladiateur se bat contre un tigre.


Plus loin deux gladiateurs se battent, un tient un glaive et

l'autre fait tournoyer une énorme massue. 


Tout à coup, il frappe son adversaire à la tête avec son 

arme.

L'autre tombe sur le sable, la tête en sang, il lâche son

glaive tout près des 5 adolescents.







Nicolas le ramasse, mais un des gladiateur le voit et se 

précipite vers eux. 

Ils partent en courant et en même temps, ils appellent le 

savant. Le passage apparaît et ils ont le temps de se jeter 

dedans avant que le guerrier ne les rattrape.







Les voilà de retour dans le laboratoire avec le glaive.

"Bravo," dit le savant. "Maintenant, rassemblez les six 

objets et rangez-les dans l'ordre chronologique."




Dès qu'ils ont posé le dernier élément, les six objets se 

mettent à briller puis à lancer des étincelles.

"Voilà, la terre est sauvée, grâce à vous. Vous avez été 

vraiment courageux. Vous pouvez maintenant retourner 

dans votre classe. Au revoir les enfants."

"Au revoir monsieur, merci beaucoup ! "

Ils reprennent le tunnel en sens inverse et se retrouvent 

devant le mur. Ils hésitent un peu et Océane se lance la 

première. Elle se retrouve dans l'ascenseur et les autres la 

rejoignent bientôt.

De retour dans la classe, ils enlèvent les cartons qui 

protégeaient les vitres et regardent à l'extérieur. 

Petit à petit, le nuage disparaît.








" Ca y est, nous avons sauvé la planète et l'aventure est 

terminée !"




FIN